Le festival "We Love Eya", récemment tenu à Cotonou, a rassemblé une pléiade d’artistes, promettant une célébration grandiose de la musique et de la culture. Pourtant, une pratique récurrente a suscité l’indignation parmi les spectateurs et les amateurs de musique : le recours au playback par plusieurs artistes béninois.
Cette pratique, souvent perçue comme un raccourci technique, constitue une forme de triche artistique qui soulève des questions sur l’authenticité des performances et le respect du public. Dans cet article, nous dénonçons cette tendance et proposons des solutions pour que les artistes puissent se préparer à offrir des performances live de qualité.
Le playback : une illusion qui trompe le public
Le playback, qui consiste à synchroniser sa performance sur une piste vocale préenregistrée, est parfois utilisé pour pallier des contraintes techniques ou un manque de préparation. Cependant, dans un festival comme "We Love Eya", où les artistes sont censés montrer leur talent brut, cette pratique est perçue comme une "trahison".
Elle donne une fausse impression des capacités vocales et scéniques de l’artiste, et prive le public de l’expérience unique d’une interprétation live. Les spectateurs viennent pour vivre l’émotion d’un concert, pas pour écouter un enregistrement qu’ils pourraient trouver sur une plateforme de streaming.
Les défis derrière le playback
Pourquoi les artistes recourent-ils au playback ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer :
- Manque de préparation : L'absence de répétitions pour s'assurer d’une performance en live fluide.
- Absence de bandes instrumentales adaptées (backing tracks) : Beaucoup d’artistes n’ont pas de version instrumentale professionnelle de leurs morceaux, essentielle pour un live réussi.
- Moyens techniques insuffisants : Certains festivals ne disposent pas des équipements nécessaires (mixage, retours sonores) pour soutenir des performances live de qualité.
- Manque de confiance : Certains artistes craignent que leurs capacités vocales ou leur endurance scénique ne soient pas à la hauteur en direct.
Des solutions pour des performances live authentiques
Pour éviter le playback et offrir une prestation de qualité, voici quelques conseils techniques à destination des artistes :
-
Préparer des "versions adaptées" de leurs morceaux
Lors de l'enregistrement en studio, les artistes doivent prévoir des bandes instrumentales sans les voix principales, mais avec des choeurs et des adlibs (pistes d’accompagnement vocal). Ces versions, appelées backing tracks, permettent de soutenir la performance live sans tricher. -
Collaborer avec des ingénieurs du son professionnels
Avoir un ingénieur du son capable de gérer le mixage en direct est essentiel. Cela garantit un bon équilibre entre les voix live, les backing tracks et l’instrumentation. -
S’entraîner au chant live
Les artistes doivent travailler leur endurance vocale et scénique. Des coachings réguliers et des répétitions avec un groupe live ou sur une bande instrumentale aident à renforcer la confiance en leurs capacités. -
Privilégier les répétitions avec des musiciens
Pour les artistes qui souhaitent aller plus loin, collaborer avec des musiciens en live peut enrichir leur performance. Même avec une version instrumentale en arrière-plan, l'ajout d'éléments live (guitare, percussions, etc.) apporte une touche d’authenticité. -
Investir dans un matériel de qualité
Des microphones adaptés, des in-ear monitors (retours intra-auriculaires) et une bonne gestion des effets (réverbération, autotune subtil) sont indispensables pour une prestation live de qualité.
Un appel à l'authenticité artistique
La musique live est bien plus qu’un simple acte de divertissement ; c’est une expérience émotionnelle, une connexion entre l’artiste et son public. Le playback, bien qu’il puisse être toléré dans des contextes spécifiques, n’a pas sa place dans des événements majeurs comme "We Love Eya". Les artistes béninois doivent saisir l’opportunité de ces plateformes pour démontrer leur talent brut et gagner en crédibilité.
En investissant dans une meilleure préparation technique et artistique, ils non seulement rehaussent leur image, mais contribuent également à la valorisation de la scène musicale béninoise sur le plan local et international.
Le festival "We Love Eya", récemment tenu à Cotonou, a rassemblé une pléiade d’artistes, promettant une célébration grandiose de la musique et de la culture. Pourtant, une pratique récurrente a suscité l’indignation parmi les spectateurs et les amateurs de musique : le recours au playback par plusieurs artistes béninois.
Cette pratique, souvent perçue comme un raccourci technique, constitue une forme de triche artistique qui soulève des questions sur l’authenticité des performances et le respect du public. Dans cet article, nous dénonçons cette tendance et proposons des solutions pour que les artistes puissent se préparer à offrir des performances live de qualité.
Le playback : une illusion qui trompe le public
Le playback, qui consiste à synchroniser sa performance sur une piste vocale préenregistrée, est parfois utilisé pour pallier des contraintes techniques ou un manque de préparation. Cependant, dans un festival comme "We Love Eya", où les artistes sont censés montrer leur talent brut, cette pratique est perçue comme une trahison.
Elle donne une fausse impression des capacités vocales et scéniques de l’artiste, et prive le public de l’expérience unique d’une interprétation live. Les spectateurs viennent pour vivre l’émotion d’un concert, pas pour écouter un enregistrement qu’ils pourraient trouver sur une plateforme de streaming.
Les défis derrière le playback
Pourquoi les artistes recourent-ils au playback ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer :
- Manque de préparation : L'absence de répétitions pour s'assurer d’une performance en live fluide.
- Absence de bandes instrumentales adaptées (backing tracks) : Beaucoup d’artistes n’ont pas de version instrumentale professionnelle de leurs morceaux, essentielle pour un live réussi.
- Moyens techniques insuffisants : Certains festivals ne disposent pas des équipements nécessaires (mixage, retours sonores) pour soutenir des performances live de qualité.
- Manque de confiance : Certains artistes craignent que leurs capacités vocales ou leur endurance scénique ne soient pas à la hauteur en direct.
Des solutions pour des performances live authentiques
Pour éviter le playback et offrir une prestation de qualité, voici quelques conseils techniques à destination des artistes :
-
Préparer des "versions adaptées" de leurs morceaux
Lors de l'enregistrement en studio, les artistes doivent prévoir des bandes instrumentales sans les voix principales, mais avec des choeurs et des adlibs (pistes d’accompagnement vocal). Ces versions, appelées backing tracks, permettent de soutenir la performance live sans tricher. -
Collaborer avec des ingénieurs du son professionnels
Avoir un ingénieur du son capable de gérer le mixage en direct est essentiel. Cela garantit un bon équilibre entre les voix live, les backing tracks et l’instrumentation. -
S’entraîner au chant live
Les artistes doivent travailler leur endurance vocale et scénique. Des coachings réguliers et des répétitions avec un groupe live ou sur une bande instrumentale aident à renforcer la confiance en leurs capacités. -
Privilégier les répétitions avec des musiciens
Pour les artistes qui souhaitent aller plus loin, collaborer avec des musiciens en live peut enrichir leur performance. Même avec une version instrumentale en arrière-plan, l'ajout d'éléments live (guitare, percussions, etc.) apporte une touche d’authenticité. -
Investir dans un matériel de qualité
Des microphones adaptés, des in-ear monitors (retours intra-auriculaires) et une bonne gestion des effets (réverbération, autotune subtil) sont indispensables pour une prestation live de qualité.
Un appel à l'authenticité artistique
La musique live est bien plus qu’un simple acte de divertissement ; c’est une expérience émotionnelle, une connexion entre l’artiste et son public. Le playback, bien qu’il puisse être toléré dans des contextes spécifiques, n’a pas sa place dans des événements majeurs comme "We Love Eya". Les artistes béninois doivent saisir l’opportunité de ces plateformes pour démontrer leur talent brut et gagner en crédibilité.
En investissant dans une meilleure préparation technique et artistique, qui non seulement rehaussent leur image, mais contribuent également à la valorisation de la scène musicale béninoise sur le plan local et international.


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